(Civ 1ère 18/02/2009, n°08-15979)
Le Conseil d’Etat admet également que les dispositions de l'article I de l'article L. 1142-1 du Code de la santé publique font peser sur les établissements de santé
la responsabilité des infections exogènes ou endogènes, à moins que la preuve d'une cause étrangère ne soit rapportée
( CE, 10 oct. 2011, n° 328500A)
Il faut pour une victime apporter la preuve d’un lien certain entre les soins et l’infection pour qu’elle soit nosocomiale.
Il résulte de la jurisprudence que même si l'infection avait pu être provoquée par la pathologie de la patiente, liée à un aléa thérapeutique, cette infection demeurait consécutive aux soins dispensés au sein de la clinique et ne procédait pas d'une circonstance extérieure à l'activité de cet établissement, de sorte que la cour d'appel a écarté, à bon droit, l'existence d'une cause étrangère exonératoire de responsabilité